La Rencontre Amoureuse IRL

« In Real Life » ou autrement dit la rencontre amoureuse physique, dans la vraie vie !

Que ce soit dans votre commerce de proximité, dans la rue, sur votre lieu de travail et j’en passe, chaque jour vous croisez différentes personnes.

Mais comment fonctionne le mécanisme de la rencontre amoureuse, le choix du partenaire ?

Au premier abord, nous sommes attirés par des partenaires susceptibles de nous apporter du plaisir.

Évident mais pas suffisant ! Nous faisons également une balance entre coûts et bénéfices (cette notion fera l’objet d’un article). Il faut investir dans la relation de manière perceptible de l’autre .

Du point de vue de la sociologie, les couples hommes/femmes sont avant tout caractérisés par l’homogamie. Il s’agit simplement du fait de se mettre en couple avec une personne de son milieu ou proche. GUIONNET C., NEVEU E., Féminin/Masculin, Sociologie du genre, 2004

Bien que la notion d’homogamie évolue et que le choix du partenaire se diversifie, la probabilité de choisir un partenaire exerçant la même profession ou habitant à proximité de notre quartier reste déterminante. L’influence de la position sociale des parents est prépondérante.

Comme un sentiment de déjà vu, non ?

Nous recherchons plus facilement une personne proche de notre milieu social, qu’il s’agisse de culture semblable ou proche, de relations de voisinage, d’environnement de travail ou de zone géographique.

Les membres des classes populaires tendent à se rencontrer dans des lieux publics (bals, fêtes, cinémas, rues, cafés, centres commerciaux, transports en commun …) ;

Les classes favorisées « à capital intellectuel » (personnes cultivées ayant fait de longues études …), dans les lieux réservés (associations, lieux d’études, lieux de travail, clubs sportifs, boîtes de nuit …) ;

Les classes favorisées « à capital économique » (patrons ou professions libérales), dans les lieux privés, (fêtes ou rencontres entre amis). BOZON M., HERAN F., La découverte du conjoint, 1987

De manière générale, nous cherchons à nous protéger d’une « mauvaise rencontre » en favorisant notre milieu social d’origine. Nous recherchons alors des « gens comme il faut », en adéquation avec notre culture, nos connaissances et nos centres d’intérêts. Nous intériorisons ces mécanismes et subissons une pression à la conformité. Dès lors, nous recherchons des personnes « recevables » en fonction de notre monde social.

La théorie implicite de la beauté et de la bonté

Nous avons tendance à rechercher de belles et bonnes personnes. Les individus « beaux » auraient la vie belle et les portes s’ouvriraient plus facilement devant eux.

Mais comment détermine-t-on la beauté ?

D’après certaines recherches, plusieurs variables rentrent en ligne de compte. Par exemple, la taille d’un homme aura un impact sur son salaire. FELDMAN, 1971

GRAND = salaire plus élevé à l’embauche ou encore facilitateur pour l’embauche et inversement !

Autre exemple, les TRAITS RONDS étant généralement attribués aux nourrissons conféreront à un homme un caractère naïf, docile et honnête. LEYENS, J-P., YZERBYT, V., 1997

La similitude favorise l’attraction parce qu’elle apporte une gratification immédiate (partage et confirmation d’opinions) et à moyen/long terme (les bénéfices que l’on pourra retirer de cette relation). NEWCOMB, 1961